C'est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Nicolas TRICOU, victime d'un accident de ski dans le massif du Mont Blanc.
Nicolas était guide de haute montagne en Haute-Savoie où il passait l'hiver, avant de se joindre à nous une fois la saison finie.
Membre du club depuis quelques petites années, il aimait la montagne et cela se voyait aussi sur le vélo quand il voltigeait dans les bosses avec une grande facilité.
Il nous envoyait aussi souvent des photos de ses longs périples.
L'an dernier à l'occasion de notre stage en montagne, il nous avait accueilli sur ses terres, nous trouvant un gîte, nous aidant pour les parcours et nous recevant même chez lui, dans son jardin, pour le casse croûte de l'une des sorties (et le petit digestif pour finir avant d'y retourner.
Sur la photo, il proposait à ceux qui le voulaient de s'arrêter à 1,5 km du sommet de Joux Plane, avec un panoramique sur le Mont Blanc, où il nous expliquait tout les pics et recoins de sa montagne.
Le soir même alors que nous étions tous cuits de notre sortie, il proposait de faire une via ferrata (toujours à fond). Alors que quelques uns se sont portés volontaires ( en partie aussi pour lui faire plaisir ^^), nous étions tous rentrés heureux de ce moment où il nous avait partagé son savoir.
Tout les membres du VCV sont sous le choc de cette terrible nouvelle et sommes de tout coeur avec sa famille.
Nous nous rappellerons de son sourire et de son volontariat, toujours prêt à donner un coup de main.
Principes généraux
Le club -sous statut associatif- Vélo Club Valréassien (VCV) a pour objet de permettre à ses membres de pratiquer la compétition cycliste et la pratique cyclo-sportive dans le cadre d’épreuves organisées par la FSGT ou l’UFOLEP - fédérations auprès desquelles il est affilié - et de toutes autres manifestations cyclistes.
Dans ce cadre le VCV apporte un soutien à ses membres (tenues, organisation d’entrainement, prise en charge de frais,…) et organise des épreuves cyclistes.
Le VCV tire ses ressources des cotisations annuelles de ses membres ainsi que des donations des collectivités locales et de ses sponsors.
Les membres du VCV doivent conjointement :
- S’acquitter de leur cotisation annuelle
- Souscrire une licence auprès de l’une ou des deux fédérations auxquelles le VCV est affilié pour les membres souhaitant faire de la compétition.
Il est ici souligné que l’adhésion à l’une des deux fédérations, FSGT ou UFOLEP, n’implique pas nécessairement une couverture d’assurance « individuelle accident » aux membres du VCV -que ce soit lors des courses ou des sorties organisées par le club- De ce fait, une assurance minimum est imposée à l’adhérent et est incluse dans le coût de l’adhésion. Chaque adhérent du club a la possibilité de souscrire auprès de la compagnie d'assurance du club des garanties optionnelles à sa charge.
Club Cycliste et Cyclosportif à Valreas (84)
Cyclisme en Drôme et Nord Vaucluse
Nous sommes en 1935 : Un groupe d’amis, tous cyclistes passionnés et attirés par la performance et la pratique en groupe, fonde le VC Valréas (plus exactement le Vélo Club Valréassien). Ils lui donnent une culture et des valeurs qui se transmettront de génération en génération sans subir l'usure du temps et qui perdurent aujourd’hui encore, près de 90 ans après. Cette tradition cyclosportive qui mixe avec bonheur convivialité et dépassement de soi, ne s'est donc jamais démentie. Mais, au fil du temps et des passions, de véritables "coursiers" sont venus gonfler les effectifs. Aujourd'hui, les membres du Vélo club Valréassien se répartissent donc sur ces deux familles qui, loin d'être antagonistes, se révèlent très complémentaires.
André DERVE : 49 ans de présence au Velo club sans interruption
André, né le 26 octobre 1939, se passionne très tôt pour le cyclisme et participe à ses premières courses dès l’âge de 13 ou 14 ans. Mais il est issu d’une famille d’agriculteurs et, surtout à cette époque, il n’est pas question de faire le guignol sur deux roues : le travail des champs est prioritaire. André doit donc abandonner son rêve de gamin de devenir un jour coureur professionnel ceci d’autant plus qu’il est appelé au combat en Algérie, où il passera trois années difficiles de 1959 à 1962.